Après un diagnostic des zones d’intervention, une analyse des problématiques, la constitution des groupes de maraîchers, les premières formations agricoles participatives ont pu démarrer lors du premier trimestre à Bissau.
372 personnes, dont 358 femmes, constituées en 14 groupes, ont suivi le 1er module de formation sur la thématique de « l’identification des ravageurs et des maladies ». Les participants ont reçu leurs kits pédagogiques, ainsi qu’un peu de matériel pour chaque groupe (pulvérisateurs, cadres en bois).
Les formateurs ont utilisé une méthodologie participative et interactive sur la base de questions/réponses, de jeux afin d’aborder ce thème.
Les femmes ont beaucoup apprécié la formation. Même si elles connaissaient l’existence de ravageurs, elles en ont appris plus précisément sur les différents types, ainsi que sur les agents provoquant les maladies (bactéries/champignons/virus).
Ce qui leur a le plus plu ? La partie sur la lutte anti parasitaire et la pratique sur la réalisation d’un bio-pesticide à base de piment. D’ailleurs, 2 maraîchères par groupe ont été sélectionnées pour expérimenter ce bio-pesticide sur leurs cultures, afin d’en constater son efficacité, et pouvoir répliquer cela auprès des autres maraîchères !
Jusqu’au mois d’août, les maraîchères devraient suivre plusieurs modules de formation sur la protection des cultures, la fertilité, la gestion de l’eau, ou encore la production en période de pluie. Cette formation risque malheureusement d’être perturbée en raison de la crise sanitaire du COVID-19 qui touche également la Guinée-Bissau.